Géobiologie quantique coévolutionet perceptions subtiles

Moi j'aime bien l'étymologie de travail...

du latin tri pal (trois pieux) qui désignait un instrument de torture....

si l'on remplace dans les phrases travailler par torturer on comprend bien des choses

Bao : si, si, c'est très clair, et très intéressant
c'est chouette de partager ce qui nous vient comme ça par hasard
Ca me parle bien ce que t'as écrit


jpherbeth : Ouch ... celle là, je l'ai entendue plusieurs fois, et comme par hasard, je l'oublie à chaque fois
y a quelque chose que je veux pas voir, là... (recevoir... ? hum, ... euh, gloups, oui, je crois bien )

Cette étymologie serait-elle à mettre en relation avec le karma collectif français, peuple qui montre une forte propension à la grève ... et nourrit le désir secret de pouvoir ne pas travailler ??

non, en fait, en y réfléchissant, ça doit être la même origine en allemand, espagnol et italien (arbeiten, trabajar, lavorare) (à vérifier, ça a l'air mais j'en sais rien). Par contre work, en anglais, c'est différent. Et les anglophones ont un rapport très différent au travail, non ?

(bon, je continue les délires stupides, moi ... )

Tiens une pour le fun:
"maladie" = mâle à dit
Mâle = extérieur, si on peu pas s'exprimer dans l'action on le fait par une 'maladie'
Laisser s'exprimer le mâale, donc vivre dans l'action au lieu de se censurer tout le temps ! et on aura plus besoin de 'mâle a dit'

cernus a écrit :Tiens une pour le fun:
"maladie" = mâle à dit
Mâle = extérieur, si on peu pas s'exprimer dans l'action on le fait par une 'maladie'
Laisser s'exprimer le mâale, donc vivre dans l'action au lieu de se censurer tout le temps ! et on aura plus besoin de 'mâle a dit'

Il y a un médecin homéopathe de grande réputation qui vit et travaille à Fréjus, le Dr GRANDGEORGE qui a écrit un bouquin il y a quelques années et qui s'intitule "ce que le mal a dit"...

étonnant non?

j'ai retourné dans tous les sans le mâle (OUPS UN LAPSUS EN TEMPS REEL) ...dans tous les sens le mâle,
pas trouvé ça ne me parle pas du tout, ce terme est un mystère hors du judéo chretien pour moi

mal = Ce qui est refusé par une doctrine, un dogme religieux.

dans mâle il y a l'âme

Dans tes yeux le mal qui se traîne
Comme une idée de crucifix
Dans tes mains le mal qui se promène
Avec un vieux rêve rougi
Dans ton cœur le mal qui se soûle
De quelques minutes d’oubli
Et puis dans l’ombre le bien qui coule
Dans la rivière de la nuit. — (Léo Ferré, Le Mal)


B.

J'en ai oublié une dans le lot, et l'une des plus belles, j'étais carrément hallucinée quand je l'ai entendue la première fois

Exister :de existere : sortir de, se manifester, qui vient de ex et stare = se tenir en dehors ... ou : en dehors de "se tenir" ( au sens de être, se tenir debout, verticalité, comme l'a écrit Boucheau plus haut pour l'étymologie de être) donc en dehors de l'être

Se tenir en dehors ... de ce qu'on est vraiment, de l'Unité

Se "perdre" dans la dimension horizontale de la manifestation en perdant de vue parfois la dimension verticale
Se tenir en dehors de cette dimension, c'est-à-dire porter son regard ailleurs, car en même temps, quelque part on ne la quitte jamais
Ca me rappelle le symbolisme de la croix ( ou plutôt : une vue possible de ce symbole, pris dans son universalité, au delà de ses références chrétiennes)
Le point central qui est le coeur, d'où dimension verticale et dimension horizontale naissent mais où elles se résorbent aussi : expansion/contraction , comme le coeur qui bat, comme le big bang (? c'est comme ça que je le vois, big bang/expansion necessairement suivi de "big contraction/résorption" ), comme la respiration

Les dimensions verticales et horizontales de la croix sont les expressions du point central, sa mise en forme, sa manifestation
Et au-delà d'être ces dimensions, on est le point central
Point central qui devient ultimement : Rien

bonjour vibrazionecosmica
j'aime bien ce que tu écris
ce que tu dis m'a fait penser aussi à la forme du "cercle" l'étymologie en soi ne m'a pas parler, on a tendance à figer le cercle quand on le visualise.. mais ce qu'on en a fait en termes de "sens de notre dimension" m'a bien parlé je rajoute la pierre a ton edifice

**principe du cercle (centre et circonference)
***"son centre représente le Principe, le point de départ et le point d'arrivée, le lieu d'où provient toute chose, et le lieu où toute créature aspire à retourner. C'est le territoire de la stabilité, de l'immuabilité, de la non-dualité, de l'éternité. Alors que la circonférence au contraire est le terrain du changement, du mouvement, du bruit, de la transformation. On peut aussi dire que le centre représente le point de départ des émanations, tandis que la circonférence représente la manifestation. "****

si on pousse plus loin on peux faire la jonction de deux cercles parait-il pour faire une mandorle:

***symbolique de L'utilisation du cercle pour inscrire un personnage en plus de son implantation en hauteur dans l'architecture d'un lieu, évoque la sphère céleste.
"La mandorle exprime une autre dimension : c'est une figure géométrique dessinée à l'aide de deux cercles. À l’intersection de ces deux cercles est installée une personne. Elle indique donc la personne par laquelle il faut passer pour parcourir le chemin entre les deux cercles, les deux hémisphères ou les deux mondes, l'un terrestre et l'autre céleste. L’implantation du Christ dans une mandorle sur le tympan de la porte de l'église révèle le symbolisme du passage de l'extérieur de l'église à l'intérieur de l'église et préfigure ainsi le passage des vivants du monde terrestre au monde céleste.

La mandorle est utilisée alors à chaque fois pour exprimer un passage ou une porte."

Bonsoir Bao

Merci pour ta "pierre à l'édifice"

principe du cercle (centre et circonference)
***"son centre représente le Principe, le point de départ et le point d'arrivée, le lieu d'où provient toute chose, et le lieu où toute créature aspire à retourner. C'est le territoire de la stabilité, de l'immuabilité, de la non-dualité, de l'éternité. Alors que la circonférence au contraire est le terrain du changement, du mouvement, du bruit, de la transformation. On peut aussi dire que le centre représente le point de départ des émanations, tandis que la circonférence représente la manifestation.

Ce texte exprime bien ce que je perçois souvent et suis en général incapable d'expliquer.
Il y a souvent des points, des cercles, des sphères dans ces perceptions
Sur des tas de choses d'ailleurs.
Comme quand je suis dans "le temps n'existe pas" que j'aimerais bien des fois évoquer avec des mots ... et j'y arrive toujours pas ! ( ça va peut être venir : je fais des progrès avec les mots ... ou pas ..)
Il y a justement un point ... c'est un ressenti très fort mais impossible à décrire pour moi

et toujours , le "stade" après le point, c'est que le point lui même se dissout dans le Rien...

bon, quand je dis que j'ai peur d'être schizo des fois... , j'ai des raisons n'est-ce pas ?
Mais de toute manière quand on est dans ces trucs là on frôle tout le temps la folie
Il parait que "le psychotique se noie dans les eaux où le mystique nage"...
Ce sont bien les mêmes eaux...
Pour l'instant, je suis à la limite de pas savoir nager, mais je suis quand même pas encore en train de me noyer
J'espère garder ma tête au dessus de l'eau ... pas sûr d'y arriver...


Très intéressant aussi sur la mandorle avec l'intersection des 2 cercles, 2 mondes
L'union de la Terre mère et du Ciel père qui donne le Fils... énergie christique...
Dire que tout ça est bien souvent inscrit symboliquement dans les églises gothiques... et ça nous parle très clairement au-delà de notre pensée consciente !

Tiens il y une phrase qui a le don souvent de me reconnecter le ressenti du "point" :
"Le Temps : l'image mobile de l'éternité immobile" (Platon)
Il y a aussi le ressenti de l'immobilité au sein du mouvement, l'immuabilité dans la muabilité et inversement

bon j'arrête d'étaler ma folie

ah, et au fait, tu cites qui/quoi ?

j'avais entendu lors d'un documentaire cette métaphore de la mandorle ; elle me parle bien...
la mandorle peut être vue comme le voile de la matière qui se sépare pour laisser entrevoir ce qu'il y a au delà. en effet imaginez 2 tentures que vous maintenez en bas et en haut ; alors lorsque vous les écartez en leur centre (tiens ?! ici le centre), ils laissent entrevoir derrière eux... et parfois la figure christique en "gloire" dans la mandorle nous invite à traverser le voile.

bonne nuit