Sans aucune règle tout le monde joue à son jeu.
Puis une personne arrive et propose qu’ils jouent tous au même jeu : le ballon prisonnier par exemple. Puis d’autres règles arrivent et d’autres encore etc..
Au bout d’un moment le jeu devient trop étriqué, un autre arrive et rappelle que c’est qu’un jeu et que tout le monde peut choisir ou non de participer et d’appliquer les règles (voire d’inventer ses propres règles).
Le premier fait monter la matière dans le spirituel et l’autre spiritualise la matière.
Le monde n’est guère plus compliqué que ça.
b) Spiritualiser la matière : rendre de la souplesse aux règles pour permettre de changer de jeu.
Diviniser la matière : rappeler qu’on perçoit toujours la lumière divine (puisque tout n’est qu’une construction de lumière déformée issue de notre étincelle divine) et que telle ou telle part de matière est divine.
Sacraliser la matière : permettre de trouver la foi à partir de tel ou tel bout de matière.
Suivant les énergies de chacun, certains spiritualisent, d’autres divinisent (des illuminés) la matière, d’autres sacralisent (des saints).
Des fois un simple artisan peut ‘diviniser’ , spiritualiser ou ‘sacraliser’ ses constructions (un tableau, de la bouffe, du vin etc..) simplement parce qu’il est accompagné ou constitué de la bonne énergie.
Parfois un simple mendiant crasseux alcoolique hargneux et méchant, assis au coin de la rue suffit à sacraliser, diviniser ou spiritualiser un coin, juste parce qu’il est constitué de cette énergie ou accompagnée par elle…
Une bouteille de vin (un exemple au hasard, mais j’aurais pu prendre une bagnole par exemple ou une merde de chien):
Divinisé : permet d’aider les autres et soi même à percevoir qu’il s’agit d’une construction de lumière divine.
Sacralisé : permet aux autres et à soi même de trouver leur foi à travers elle. (lié au sacré)
Spiritualisé : permet de se rappeler que sa forme et ses effets ne sont que notre création.. et qu’il est possible d’en changer à chaque instant.
Une crotte peut être à la fois divinisée, sacralisée et spiritualisée.
c) Le choix est à l’humain, les moyens au divin.
Notre part relative fait des choix, notre part absolue les réalise et les manifeste.
En temps normal les gens essayent de faire le boulot du divin (donc de créer des choses) et ne font pas le boulot de l’humain (les choix). C’est normal que ça marche de travers.
Bien évidemment, cela crée l’avoir et le paraître (la lutte pour un but) et l’autre manière de voir les choses conduit à l’être (sans but et sans lutte).
d) Plein de gens parlent de spiritualité mais sont encore à vouloir ‘évoluer’ et surtout faire évoluer les autres (parce que c’est plus simple de voir les défauts des autres), "forger le corps de lumière", ascensionner dans la lumière, être des saints plein de pouvoir etc…
Ce faisant ils ne réalisent même pas qu’ils sont dans l’avoir et le paraître et surtout qu’ils vivent en attente du futur. C’est un piège normal mais qui se dissout petit à petit.
A un moment on se contente d’être ici et maintenant dans ce monde, ce corps et cet état, quel qu’il soit, et curieusement, plus rien ne pose problème.
e) La dernière fois, je propose à ma patronne pour la cent millième fois de voir un des ses problèmes, mais c’est vrai que depuis récement elle s’est convertie au catholicisme. A ce moment elle me dit "attends, ça dépend avec qui tu discutes". Elle voulait savoir d'un coup si je parlais avec une source qui lui convient (genre saint mes couilles ou dieu sait quoi) alors que ça fait 4 ans que je lui balance tout ce qui vient et qu'elle ne s'en soucie pas.
Sur le coup je me dis ‘je lui réponds rien, vu que je n’en sais rien’.
Il m’est apparu très clairement que les faux prophètes ont commencé.
Un jour les gens comprendront qu’il n’existe qu’une part relative, et une part absolue et que le ressenti n’est que la traduction plus ou moins claire des informations issue de cette part absolue, que saint machin n’est qu’une part plus élevée de nous même comme les autres ne sont qu’une autre version de nous même. Suivant notre avancement cette perception prend telle ou telle forme. Mais bon, un peu trop tôt pour lui expliquer ça.
J’ai répondu ce qui m’est apparu comme le seul remède aux faux prophètes :
« Responsabilise toi, fais tes propres choix, démerde toi ».
Ca va être une phrase culte pour moi, j’ai l’impression pendant toute ces périodes.
Mon meilleur pote a déjà du la dire à peu près 100 fois à tout le monde dans son entreprise, concernant les affaires courantes. Ce qui est bien c'est que c'est également le remède à tous les problèmes de notre société..

f) On fait des choix, et on attire à nous ceux qui font les mêmes choix ou qui nous font évoluer dans ces choix pour construire avec eux. C'est ça la solidarité.
Nul besoin d'influencer, de convertir ou de faire la charité, ce ne sont que des manières de "dominer" l'autre pour éviter de se responsabiliser sur ses propres choix...